par Malou Haine, publié le 04/10/2017

Le chronometre est d’abord défini dans son sens génériqu, ensuite dans son sens étroit appliqué à la musique. Cette appareil (ancêtre de notre métronome actuel) qui mesure le temps et précise la vitesse des mouvements en musique a fait l’objet de plusieurs recherches que Rousseau cite soit par le nom de leurs auteurs, soit par le titre de leurs ouvrages, soit encore par allusion. Il ne suit pas l’ordre chronologique que nous rétablissons ci-après : Étienne Loulié (1696), Joseph Sauveur (1701), Michel L’Affilard (1705), le comte d’Onzenbray (1732), Diderot (1748). Rousseau donne l’opinion de Diderot et la sienne sur ce type d’invention. Il ne décrit cependant pas les inventions elles-mêmes.

Remarquons que deux autres termes décrivant des appareils semblables sont présents dans la nomenclature de l’Encyclopédie : ECHOMETRE , en Musique (t. V, 1755, p. 265b) qui porte la marque de Diderot, et MÉTROMETRE , (Musiq.) (t. X, 1765, p. 471a), non signé. Commun aux trois articles, notre dossier transversal Les précurseurs du métronome dans l'Encyclopédie développe le contexte historique, le lexique technique, les indications grammaticales et orthographiques, ainsi que les avatars des trois termes dans les dictionnaires postérieurs à l’Encyclopédie.

Auteur

À la demande de Diderot, Rousseau rédige de nombreux articles sur la théorie et la pratique musicales dans l’Encyclopédie qu’il signe de sa marque (S). Pour le détail des 385 articles signés et les 41 qui lui sont attribués, voir la fiche Rousseau. La lutherie et les instruments de musique sont exclus de ces articles, à quelques exceptions près qui concernent principalement les instruments de musique de l’Antiquité ; nous en avons expliqué ailleurs les raisons (voir Haine et De Keyser, 2016 ) .

Pressé d’écrire ses articles en trois mois au début de l’année 1749, Rousseau s’en trouve peu satisfait. Il les retravaillera pour son Dictionnaire de musique édité à Genève en 1767 et publié à Paris l’année suivante. Le nombre de ses notices y sera multiplié par trois.

Rédaction et sources compilées

Si Rousseau cite trois auteurs, il ne s’inspire des textes que d’un seul d’entre eux, Diderot, auquel il faut ajouter la Cyclopædia de Chambers (1728) qu’il ne mentionne pas ; or Rousseau reproduit la traduction de l’article anglais correspondant, qui forme le début de son article (les deux premiers paragraphes et la première phrase du troisième).

Dans les paragraphes 4, 5, 7 & 8, Rousseau paraphrase ou emprunte quasi verbatim les termes mêmes utilisés par Diderot dans ses « Observations sur le Chronométre » placées à la suite de sa proposition d’un nouvel orgue mécanique dans ses Mémoires sur différens sujets de mathématiques datant de 1748.


Chronomètre : Mise en parallèle des textes de Rousseau et de Diderot

Domaine

Seul le domaine Musique est mentionné, alors que celui des Arts mécaniques et de l’Horlogerie pourraient également être concernés, mais les aspects techniques ne sont pas développés dans l’article. Rousseau s’est vu confié des articles sur la musique, et non sur les arts mécaniques.

Enjeux de l’article

À l’époque, les recherches relatives à la détermination de la mesure du mouvement en musique s’inscrivent parmi des recherches beaucoup plus larges qui concernent la mesure du temps et ses nombreuses applications (horloges et autres inventions). Comme l’atteste le contexte historique (voir notre dossier transversal Les précurseurs du métronome dans l'Encyclopédie, on tente de mettre au point un appareil capable de fixer avec précision le mouvement dans lequel doit se jouer un morceau de musique tel que le souhaite le compositeur et, en corollaire, la manière d’indiquer sa vitesse sur une partition. En d’autres termes, on recherche le moyen de préciser la durée exacte d’une pièce de musique, car les termes andante, allegro, etc. sont considérés comme trop vagues.

Un second enjeu consiste à comparer les qualités respectives de la musique française et de la musique italienne, débat qui anime la vie musicale et littéraire française depuis le début du siècle et qui sera ravivé, trois ans après la rédaction de cet article, par ce que les historiens nommeront la « Querelle des Bouffons ». Les encyclopédistes (Rousseau, Diderot, d'Holbach et Grimm) se rangeront parmi les partisans de la musique italienne, tandis que Jean-Philippe Rameau réunira autour de lui les défenseurs de la musique française. Rousseau jouera un rôle particulièrement actif dans cette controverse.

Rousseau compare les pratiques spécifiques de la musique italienne et de la musique française dans le respect ou non-respect de l’indication de mesure. La première tire son énergie d’un asservissement strict au respect de la mesure, tandis que la seconde modifie à son gré cette mesure afin de souligner le goût du chant ou de s’adapter aux capacités du chanteur. Rousseau semble ainsi se positionner en faveur de la seconde en opposant les termes « asservissement » et « goût ». En pleine querelle des Bouffons, les lecteurs de ce volume III (1753) de l’Encyclopédie devaient donc être quelque peu surpris que Rousseau ne soit pas plus incisif à l’égard de la musique française.

Déroulement de l’article

L’article comprend huit paragraphes. La définition de tête concerne le chronometre dans son sens générique, suivie de son étymologie grecque et d’un exemple lexical. Les six autres paragraphes portent sur les inventions qui tentent de déterminer le mouvement d’un morceau de musique. Rousseau utilise le terme générique chronometre pour chacune d’elles, alors que les inventeurs eux-mêmes ont pourtant employé d’autres dénominations. Il cite l’acousticien Joseph Sauveur dont le principe de son invention est appliqué par Laffilard [sic].

Le début du paragraphe 4 signale l’apparition, « il y a une douzaine d’années », d’un instrument semblable, mais le nom de son inventeur, le comte d’Onzembray, n’est pas mentionné. Rousseau signale les avantages historiques d’une telle invention (garder en mémoire le mouvement des airs tel que voulu par le compositeur) et s’implique dans sa défense par l’utilisation du pronom personnel « je ». Toutefois, dans le paragraphe 5, il rapporte l’opinion négative de Diderot qui estime cette invention inutile en justifiant que la musique française module « à son gré » la mesure. Rousseau relativise cette objection dans le paragraphe 6 en opposant à la musique française la pratique respectueuse de la mesure dans la musique italienne.

Rousseau revient ensuite sur un argument de Diderot, à savoir l’impossibilité pour le musicien d’être assujetti au metrometre, car il ne peut à la fois avoir l’œil et l’oreille rivés à l’appareil. L’oreille sollicitée dans ce paragraphe fait implicitement allusion à l’invention d’Onzembray qui, à cette époque, est le seul à avoir imaginé un bruit accompagnant les oscillations du pendule. Jusqu’alors, ces appareils étaient muets.

Rousseau termine en soulignant le bon goût du musicien capable d’appliquer la mesure souhaitée par le compositeur et pouvant, de ce fait, se passer d’un chronometre.

Mentions bibliographiques

Rousseau mentionne trois auteurs, – Sauveur, Laffilard [sic] et Diderot –, ainsi que leurs travaux relatifs au chronometre ou appareil semblable. Seul l’ouvrage de Diderot est cité par son titre, les deux autres le sont par allusion.

Entre le 5 février et le 9 avril 1701, le physicien Joseph Sauveur (1653-1716) dépose plusieurs mémoires manuscrits regroupés ensuite lors de leur publication dans le volume des Mémoires de l'Académie royale des sciences pour l'année 1701 ( Joseph Sauveur, 1704 ) sous le titre « Système general des Intervalles des Sons, & son application à tous les Systêmes & à tous les Instrumens de musique », plus connu sous « Principes d’acoustique musicale ». Les sections IV à VI (p. 317-336) portent sur l’echometre qui sont respectivement intitulées :

  • « Division & usage de l’Echometre general » (section IV) dans laquelle Sauveur donne la description de l’échelle du chronometre de Loulié et la sienne,
  • « Application du Systême & de l’Echometre general à tous les Systêmes de Musique » (section V)
  • « Application du Systême & de l’Echometre general aux Voix & aux Instrumens de Musique » (section VI).

Sauveur a créé l’expression acoustique musicale pour qualifier les différentes recherches qu’il effectue sur le son et qu’il expose dans plusieurs mémoires déposés à l’Académie royale des sciences entre 1700 et 1713. Ses travaux s’inscrivent dans la continuité des recherches du père Marin Mersenne (1588-1648). Ils ont une renommée importante et influencent Jean-Philippe Rameau (1683-1764) dans ses ouvrages théoriques sur l’harmonie.

Rousseau cite également Laffilard [sic] pour Michel L’Affilard (vers 1656-1708), professeur de musique et musicien à la chapelle royale de Versailles à partir de 1696. Il a composé plusieurs airs de cour. Son ouvrage didactique Principes très faciles pour bien apprendre la Musique connaît une douzaine d’éditions entre 1694 et 1722, ce qui témoigne de sa popularité. Pour certaines de ses éditions, le tirage est double, l’un « à l’usage du Monde », et l’autre « à l’usage des Dames religieuses ». Pour ces dernières, le compositeur n’a « employé que des Paroles spirituelles sous les Airs qui doivent servir de leçons », auxquels il a ajouté quelques couplets de cantiques et un motet à deux voix. À partir de l’édition de 1705, la trentaine d’airs qu’il donne en exemples portent un chiffre placé au-dessus de la portée, à la hauteur de l’indication de mesure en début de morceau. Ce chiffre correspond au nombre de vibrations par mesure du pendule imaginé par Sauveur, à savoir l’echometre dont l’appellation n’est pas citée dans l’ouvrage du pédagogue. L’explication de ces chiffres n’est pas présente dans toutes les éditions, mais au moins dans celles de 1705 et 1722 que nous avons consultées. Ainsi trouve-t-on, par exemple, une Marche avec le chiffre 30, une Passacaille (40), une Pavane (40), une Sarabande (50), etc. Dans l’histoire de la musique, L’Affilard est le premier compositeur à avoir utilisé des indications métronomiques dans ses partitions. Voir une illustration dans notre dossier transversal Les précurseurs du métronome dans l'Encyclopédie. Remarquons que Rousseau ne donne pas le titre de son ouvrage, mais qu’il en souligne la destination, « aux Dames religieuses ». On ne peut s’empêcher d’y voir un clin d’œil ironique. Rousseau veut-il ainsi sous-entendre que les religieuses ont davantage besoin de ce type d’appareil pour jouer de la musique, contrairement aux musiciens dont le goût et l’habileté suffisent ?

Enfin, le troisième auteur cité par Rousseau est Diderot et ses Mémoires sur différens sujets de mathématiques de 1748. Six pages sont consacrées aux « Observations sur le Chronométre » (avec un accent aigu) (p. 192-197) placées à la fin du quatrième mémoire sur le projet d’un nouvel orgue mécanique. Exposons-en brièvement l’argumentation. Diderot commence par défendre l’idée que « le seul bon Chronométre que l’on puisse avoir, c’est un habile Musicien qui ait du goût, qui ait bien lû la Musique qu’il doit faire exécuter, & qui sache en battre la mesure ». Il rejette tous les appareils inventés jusqu’alors (mais il ne mentionne pas leur nom) qui ont fait « du Musicien & du Chronométre deux machines distinctes, dont l’une ne peut jamais bien assujettir l’autre ». L’homme est donc supérieur à la machine.

Diderot propose une méthode qui fixerait à jamais le mouvement d’un morceau de musique. Il propose de noter un chiffre à côté de l’indication de mouvement, par exemple gigue 11, 12, 13, etc., chiffre correspondant à la durée totale de la pièce. On note alors chacune des mesures du morceau de la gigue sur le cylindre mécanique, fixant une fois pour toutes la pièce dans son interprétation. Diderot émet seulement le principe de sa méthode, mais laisse « à un bon horloger » le soin de fixer la rotation du cylindre pour qu’elle corresponde à la durée de temps souhaitée. Rousseau reprend plusieurs de ses arguments.

→ voir Rédaction et sources compilées

Correspondances internes à l’Encyclopédie

Il n’y a pas de renvois internes aux deux autres articles qui décrivent des appareils similaires : ECHOMETRE , en Musique (t. V, 1755, p. 265b), portant la marque de Diderot ; l’autre paraîtra anonymement : MÉTROMETRE , (Musiq.) (t. X, 1765, p. 471a). C’est là un indice de la fabrication de l’Encyclopédie : les trois articles ont été conçus de manière individuelle et non comme un ensemble.

Un renvoi aurait aussi été possible à l’article Tems , en Musique (t. XVI, 1765, p. 121a–122a), d’autant que Rousseau qui signe cet article avait déjà rédigé tous ses articles sur la musique avant même la publication du premier volume.

Quatre articles dirigent vers CHRONOMETRE. Trois d’entre eux concernent la définition générique du terme, celle d’un appareil qui sert à mesurer le temps : CHRONOSCOPE (t. III, 1753, p. 402a), HYDROSCOPE (t. VIII, 1765, p. 383b) et PENDULE , (Méchanique.) (t. XII, 1765, p. 293b–297b). Seul l’article ECHOMETRE , en Musique (t. V, 1755, p. 265b) renvoie au sens étroit du terme, celui d’un appareil destiné à mesurer le temps en musique. Les articles HYDROSCOPE et PENDULE sont traduits de la Cyclopædia de Chambers (1743), tandis que CHRONOSCOPE ne figure pas dans sa nomenclature.

Échos et réemplois dans l’œuvre du rédacteur

Rousseau reprend le texte de cet article dans son Dictionnaire de musique (1768), avec quelques modifications typographiques ou refontes stylistiques sans importance, mais aussi avec quelques retraits ou ajouts. Commençons par ceux-ci.

Dans le cinquième paragraphe, le nom de Lulli n’est plus évoqué, et Rousseau y signale une donnée nouvelle qui intéressera les historiens de l’interprétation musicale de l’époque. Reprenons la phrase avec sa suppression et ses ajouts : « On se plaint déjà que nous avons oublié les Mouvements d’un grand nombre d’Airs [supprimé de Lulli], [suite de la phrase ajoutée] & il est à croire qu’on les a ralentis tous ». En d’autres termes, Rousseau, s’inspirant sans doute de Dubos (voir la note ponctuelle en marge de l’article sur « On se plaint... Lulli »), estime que les airs ont subi un ralentissement dans leur interprétation au fil du temps. La suppression du nom du compositeur généralise ainsi les airs et autres compositions du passé.

Des accents aigus ou graves se trouvent à présent en plus grand nombre sur les e. Des lettres capitales sont utilisées aux mots Principes, Airs, Chiffres, Métromètre (écrit cette fois avec un accent grave sur le second e), Mesure, Tems, Mouvemens, Auteur, Harmonie, Pieces, Parties, Musicien, Art, Accords, Pendule et Instrument. Rousseau écrit L’Affilard et non plus Laffilard ; il supprime l’italique aux « Dames religieuses » de l’ouvrage de cet auteur.

Le début du quatrième paragraphe réactualise la date de l’invention du métrometre par rapport à celle de la rédaction de l’article : « il y a une trentaine d’années » remplace « il y a une douzaine d’années ». Dans ce même paragraphe, « sans lequel ils perdent toûjours leur prix » devient « sans lequel ils perdent leur caractère » ; « tradition fort sujette à s’effacer » se transforme en « fort sujette à s’éteindre ou à s’altérer ».

Au cinquième paragraphe, la deuxième phrase est augmentée d’un élément qui précise bien l’objection de Diderot : « ils objecteront, dit M. Diderot (Mémoire sur différens sujets de Mathématiques) [morceau de phrase ajouté :] contre tout Chronomètre en général ».

Là où il est question de musique française et de musique italienne, une petite phrase ajoutée après le premier point-virgule permet de mieux comprendre le point de vue que Rousseau défend : « puisque ce qui est beau dans l’une, seroit dans l’autre le plus grand défaut ». En opposant les deux musiques, Rousseau tend ici à relativiser les critères du beau dont se réclame chacune d’elles.

Métamorphoses de l’Encyclopédie

Le Grand Vocabulaire françois (t. V, 1768) reprend à l’identique la définition de tête, puis livre (comme à son habitude) des informations prosodiques.

L’ Encyclopédie d'Yverdon (t. IX, 1771) reprend verbatim l’article de l’Encyclopédie, avec pour seule exception l’époque de l’invention qui ici aussi est datée d’une «trentaine d’années ».

L’ Encyclopédie méthodique. Musique reprend systématiquement chacun des articles du Dictionnaire de musique de Rousseau et les commente. À l’article CHRONOMETRE (vol. 1, 1791), Framery ne déroge pas à ce principe. Son commentaire débute par un jugement d’une grande sévérité à l’égard de Rousseau :

On est fâché de rencontrer des plaisanteries de ce genre dans un ouvrage comme le Dictionnaire de Musique. Rousseau en vouloit aux musiciens [… et] ne manquoit-il guère l’occasion d’afficher tout le mépris qu’il avoit pour eux.

Framery attaque plusieurs paragraphes du texte de Rousseau, puis s’attache à défendre le principe de l’appareil et plus particulièrement le chronomètre du professeur de harpe Renaudin dont il vante les avantages. Framery estime que l’opinion de Rousseau considérant comme qualité l’aptitude des musiciens français à savoir moduler la mesure, reprenant en cela les propos de Diderot, fait offense à ces mêmes musiciens. Car, écrit-il, « toute musique, même notre ancienne musique françoise, a toujours dû être & étoit en effet soumise à la mesure », à l’exception du récitatif. Il va même jusqu’à avancer « qu’il n’a jamais été permis [c’est Framery qui souligne] dans aucune musique, italienne ni françoise, de manquer à la mesure ». Il conteste aussi vigoureusement que la musique italienne reste « irrémissiblement soumise à la plus exacte mesure  ». L’article original est ainsi décortiqué dans chacune de ses opinions sur quatre colonnes

L’ Encyclopédie méthodique. Physique (t. 2, 1816) reprend textuellement les deux premiers paragraphes et poursuit son texte en résumant le contenu de l’article de l’Encyclopédie par deux petits paragraphes. « Plusieurs essais d’un instrument destiné à mesurer le temps en musique n’ont eu aucun succès », et « la musique italienne tire son énergie de cet asservissement de la mesure ». Tout le reste de l’article original est supprimé. Rien n’est dit sur les nouveaux instruments de ce genre, et aucun renvoi ne dirige vers un autre article.

Etudes sur l’article

Voir les cinq notes de bas de page d’Amalia Collisani sur l’article CHRONOMETRE du Dictionnaire de Musique, dans Jean-Jacques Rousseau, Œuvres complètes, Raymond Trousson et Frédéric Eigeldinger (dir.), Edition du Tricentenaire, Paris, Champion-Slatkine, 2012, vol. XIII, p.286-288.

Bibliographie (sources secondaires)

Voir la bibliographie en fin de notre dossier transversal Les précurseurs du métronome dans l'Encyclopédie.

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